💡 Imagine pouvoir créer du contenu viral aussi facilement qu'un vrai podcasteur... sans avoir de podcast !
C'est exactement ce que permet la tendance des "faux podcasts" - une astuce marketing ingénieuse pour créer des vidéos ultra-engageantes, sans le stress d'une vraie émission.
Je ne t’apprends rien en te disant que le podcast est aujourd’hui plus qu’installé dans le paysage du content marketing.
Ces dernières années, il a évolué vers la vidéo.
Avec la tendance des shorts, de plus en plus d’outils permettent d’extraire de courts clips depuis une longue vidéo.
On voit donc des vidéos directement issues de podcasts fleurir sur Insta, TikTok et YouTube.
Elles sont engageantes, courtes et centrées sur les moments les plus intéressants de l’interview.
De petits malins ont sauté sur l’occasion pour faire de “faux podcasts”.
C’est quoi un “faux podcast” ? C’est une courte vidéo dans laquelle tu fais semblant de répondre à une personne censée t’interroger.
Regarde 👀
Peux-tu me dire si cette vidéo est un vrai extrait de podcast ou un faux ?
Les avantages des faux podcasts sont nombreux :
- Les vrais extraits de podcasts sont difficiles à optimiser car le rythme de la conversation est souvent trop lent. Ici, tu peux enregistrer des accroches plus percutantes qui fonctionnent mieux.
- Tu peux enregistrer une dizaine de clips en une seule session (voire plus si tu es créatif).
- Puisque tu n’es pas contraint par le flux d’une vraie conversation, tu peux faire autant de prises que nécessaire.
- Tu n’as pas besoin d’un montage sophistiqué.
- Tu n’as plus à te soucier d’être invité par des podcasteurs.
Pourquoi les faux podcasts cartonnent autant ?
La réponse tient en 4 points !
1️⃣ Le premier est tout simplement lié au succès des vrais podcasts. Puisque les vrais et leurs extraits sont appréciés, les faux podcasts le sont également puisque nous ne savons pas qu’ils sont faux.
Heu, tu me suis ? 😅
2️⃣ Le deuxième est lié au format du podcast. Lorsque tu regardes un podcast, tu as l’impression d’être le spectateur d’une conversation privée. C’est le principe de la petite souris (ou de la mouche 🪰 sur le mur).
Quand tu regardes des vidéos où le créateur fixe directement la caméra, tu as l'impression qu'il te parle. Cela crée une relation créateur/spectateur à la première personne.
Ces vidéos peuvent être intéressantes, mais inconsciemment, tu restes sur tes gardes car elles peuvent te faire penser à une pub classique.
Le faux podcast utilise un angle de caméra indirect qui permet d’ôter cette forme de suspicion.
Du coup, le spectateur baisse sa “garde mentale”. On ne s’adresse plus directement à lui. Il est dans la position du “voyeur”, de la petite souris ou de la mouche collée au mur. 😁
C'est la raison pour laquelle les extraits de podcast "peu édités" peuvent avoir un engagement dingue. Nous oublions littéralement que nous regardons une vidéo et nous avons l'impression d'être dans la pièce avec les protagonistes.
3️⃣ Le troisième tient au biais de l’autorité. Puisque tu es “interviewé”, tu dois probablement maîtriser à fond ton sujet et avoir des choses intéressantes à dire. Cela te donne une stature. Nous t’écoutons.👂
4️⃣ Le quatrième point tient dans le format qui invite à répondre à une question.
Dans le faux podcast, tu imagines qu’une personne (le podcasteur) t’interroge.
Tu réponds donc naturellement à une question. Dans ces conditions, c’est beaucoup plus facile d’être naturel, on a moins l’impression de réciter son texte, seul, face caméra.
Comment tirer parti des faux podcasts ?
Si tu cherches un format de contenu court qui fonctionne pour générer des leads pour ton business, les faux podcasts devraient faire partie de ta stratégie.
Les "placements de produits" qui surgissent "naturellement" dans la conversation sont parmi les meilleurs moyens de générer de l'intérêt sans faire penser à une grosse pub.
Bien évidemment, ton faux podcast ne doit pas se transformer intégralement en un pitch pour ton offre.
Il faut que tu imagines qu’un podcasteur t’interroge. Tu délivres alors une réponse pédagogique et, si tu peux, tu glisses subtilement une mention pour ton offre.
Si tu es en manque d’idées pour générer les “fausses” questions, tu peux utiliser mon “Prompt Journaliste” que je t’avais communiqué dans un article précédent.
Une fois que tu as tes questions, si tu es solo, tu y réponds comme si une personne te les posait.
Si tu n’es pas solo, tu peux demander à l’un de tes collègues de te les poser et tu lui réponds.
Tu peux aussi inviter ton boss ou un expert dans ton entreprise à y répondre. Dans ce cas, c’est toi qui deviens le “faux interviewer”.
Bien évidemment, 1 question = 1 faux podcast = une vidéo courte.
Bon, c’est une histoire de faussaire, mais c’est une tendance actuelle dans la production de vidéos courtes.
Et la vidéo courte casse la baraque !
Alors, vas-tu essayer le faux podcast ou es-tu radicalement contre parce que c’est faux, et donc peu éthique ?