J’ai commencé ma carrière en indépendant “expert en marketing digital” vers 1997.

Il fallait que je trouve des clients.

J’ai écrit un ouvrage : “Web 99 : l’annuaire des meilleurs sites pour l’entreprise“. Cela ne me rajeunit pas?, mais ça avait marché à merveille.

Ma carrière a rapidement décollée. 2 ans plus tard, j’ouvrais mon agence digitale Kinoa (revendue en 2015).

J’avais pratiqué “l’Inbound Marketing des dinosaures”.

La frontière n’est pas si épaisse entre écrire un ouvrage ou animer un blog.

Si vous êtes indépendant.e et que vous souhaitez savoir comment utiliser le Web pour accroître votre chiffre d’affaires, alors intéressez-vous à l’Inbound Marketing.

Je suis intimement persuadé qu’un indépendant, s’il s’en donne les moyens, peut parfaitement construire sa propre communauté, la fidéliser et accélérer son business, sérieusement, en utilisant la puissance du Web.

Vous pensez que c’est réservé aux grosses boites ?

Détrompez-vous. C’est une méthodologie, une feuille de route, un cap à suivre. En d’autres termes, c’est une boussole d’autant plus utile lorsqu’on est “petit” et donc agile.

RH Solutions m’a d’ailleurs demandé d’animer un Webinar sur l’Inbound Marketing pour les indépendants.

Je n’ai pas hésité une seule seconde, j’ai dit oui !

Inbound Marketing pour les Indépendants

J’ai donc répondu aux questions de Marc Laliat, RH Solutions :

  1. Qu’est-ce que l’Inbound Marketing ?
  2. Pourquoi les indépendants sont-ils concernés ?
  3. Par où commencer quand on est indépendant ?
  4. Qu’est-ce que l’on peut gagner grâce à l’Inbound Marketing ?
  5. Combien de temps faut-il consacrer, comment s’organiser ?
  6. Y a-t-il des moyens pour être productif ?
  7. Quels sont les meilleurs trucs et astuces ?

J’aborde dans cet article notamment les notions de proposition de valeur, de Persona, de la force inertielle du marketing, du Content Marketing

Si ces notions vous intéressent, poursuivez-votre lecture.

Je propose également une formation gratuite sous forme de Websérie que je développerais si le nombre d’inscrits est suffisant.

N’hésitez pas à vous abonner >>>

Qu’est-ce que l’Inbound Marketing ?

Est-ce que nous apprécions les emails marketing non sollicités ?

Non !

Est-ce que nous apprécions les publicités intrusives lorsque nous surfons sur le web ?

Non !

Est-ce que nous apprécions les appels téléphoniques non sollicités de téléopérateurs ?

Non !

L’Inbound Marketing est né justement de cette idée que les clients et consommateurs acceptent de moins en moins bien les discours de marque trop promotionnels et les interruptions commerciales (emails non sollicités, appels dans le dur, publicité intrusive, etc…).

C’est Seth Godin qui parlait déjà en 2009 de “Permission Marketing”. Cette notion invitait les marketeurs à demander la permission à leurs cibles pour pouvoir leur adresser des communications via un programme de marketing relationnel.

Cette notion a notamment donné lieu à l’Optin marketing.

Quelques années plus tard, les deux compères de HubSpot, Brian Halligan et Dharmesh Shah vont aller plus loin en formalisant une méthodologie très précise pour mettre en œuvre un programme de marketing relationnel performant.

Ils parlent d’Inbound Marketing. Le marketing “entrant” était né, en opposition au marketing “sortant” (outbound).

Ce qui fait la force de cette méthodologie c’est son extrême simplicité.

Quatre phases permettent d’orchestrer facilement sa stratégie et ses actions marketing.

La première phase consiste à se rendre visible et à attirer une audience vers soi ou sa marque.

Bien évidemment pour y arriver, il faut “être intéressant” avant d’être intéressé.

La question est donc de savoir comment être intéressant ?

Il n’y a pas 10 000 réponses, il n’y en a qu’une.

Il faut créer des contenus qui apportent de la valeur à notre audience.

Je prends un exemple : imaginons que durant ce Webinar / article, je vante essentiellement mes compétences en vous disant que je suis un expert de l’Inbound Marketing, du Content Marketing ou encore du Growth Marketing et que je propose des supers solutions pour pas trop cher. Vous diriez : “ce mec nous gave” et vous quitteriez rapidement ce Webinar / article.

Non ?

Vous êtes ici parce que vous souhaitez apprendre quelque chose. Et la réussite de ce Webinar / article sera essentiellement liée au fait que vous aurez réellement appris quelque chose.

J’espère que ce sera le cas 🙂

En B2B, j’ai donc coutume de dire que pour intéresser il faut “aider” ses interlocuteurs à solutionner leurs problèmes et à atteindre leur objectifs.

Dans le cas présent, c’est : “comment mieux vendre mes prestations en tant qu’indépendant ?

En B2C, cela peut passer par d’autres axes que celui de la pédagogie ou de l’expertise, comme le divertissement, l’accomplissement de soi, l’engagement sociétal, par exemple.

Il faut donc produire des contenus qui intéressent et faire connaître ces contenus notamment grâce aux “outils” : référencement naturel et aux médias sociaux.

Les principaux indicateurs de performance peuvent être ici le trafic généré, le nombre de partages, de commentaires, de revisites, le temps passé, le taux de rebond…

Une fois l’audience acquise, il faut la convertir en lead. C’est l’objet de la seconde phase de la méthodologie Inbound Marketing. Les outils que nous pouvons utiliser durant cette étape sont par exemple : les landing pages, la newsletter, l’A/B testing et les contenus “premiums”.

Des contenus suffisamment intéressants pour que votre audience accepte de les “acheter” en échange de leurs données personnelles : prénom, nom, email, etc..

Les principaux indicateurs de performances sont ici : le nombre de leads et l’augmentation du taux de conversion. Plus ils augmentent et plus vous êtes sur la bonne voie.

La troisième étape consiste à chouchouter ses leads jusqu’à ce qu’ils deviennent clients. On parle dans notre jargon de “lead nurturing”.

En gros, cela consiste à éviter de se jeter comme un « mort de faim » sur ces nouveaux leads et prendre le temps de détecter ceux qui sont réellement engagés et donc intéressés. Et d’appliquer une démarche commerciale uniquement sur ces leads.

Ici les principaux outils à activer sont les scénarios d’emails marketing et le marketing automation.

Enfin, la dernière étape consiste à “enchanter” la relation clients afin qu’ils parlent de nous positivement.

On peut alors se servir de cette preuve sociale ou “social proof” pour inciter d’autres clients à passer par nous.

C’est en quelque sorte la “digitalisation du bouche à oreille” ou du réseau traditionnel.

Quand on est indépendant, il faut privilégier les 2 premières phases.

Non pas que les 2 dernières ne sont pas importantes. Elles sont au contraire essentielles.

Mais en tant qu’indépendant, ce sont des démarches qui peuvent être réalisées de manière plus spontanée.

Elles mettront en œuvre du “relationnel”, de “l’intuitu personae”, plus que des mécaniques liées strictement au web marketing.

Pensez tout de même au Social Proof qui est super important pour donner la preuve que vos offres sont appréciées.

Au fur et à mesure que l’activité grossira, il pourra par contre s’avérer intéressant d’opter pour des mécaniques de marketing automation, par exemple.

Pourquoi les indépendants sont-ils concernés ?

Les indépendants, comme toutes les entreprises, sont concernés parce que les Internautes ne nous cherchent pas sur le Web… ils cherchent une réponse à leur problématique.

A moins d’être très connu.e et donc d’avoir réussi à transformer son nom en “marque”, les Internautes vont la plupart du temps utiliser des requêtes qui portent sur leurs problématiques plus que sur le nom d’une marque.

Dans l’exemple suivant, plutôt que de rechercher le nom d’un expert ou d’une agence, les Internautes qui souhaitent générer des leads sur Internet composeront leur requête ainsi sur Google :

-> “comment générer des leads sur Internet”.

Bien évidemment, les sociétés bien positionnées sur cette requête jouissent d’une très belle vitrine.

Rien n’empêche un indépendant de truster de bonnes places sur les moteurs de recherche.

Qu’on se le dise

Au delà du référencement naturel, regardons de plus prêt quels sont les moyens pour un indépendant de faire du business.

Il n’y en a pas 50.

Le réseau

Le réseau et le bouche-à-oreille sont probablement les méthodes les plus naturelles pour un indépendant pour trouver des clients.

Toutefois cela n’est pas sans danger. Un réseau n’est pas extensible à l’infini. On peut rapidement atteindre ses limites. Et surtout, il peut se tarir.

Très souvent 20% clients représentent 80% du chiffre d’affaires pour les indépendants. Ces 20% peuvent parfois représenter 1 ou 2 clients seulement. Il suffit de les perdre pour voir son CA s’envoler.

Dépendre uniquement de son réseau est donc dangereux.

L’Outbound Marketing ou l’Outreach

Il y a ensuite l’Outbound Marketing ou l’Outbound Sales Il s’agit de toutes les techniques sortantes pour commercialiser son offre. Mais là, à moins d’être un commercial hors pair, ce n’est pas du tout évident d’arriver à vendre quoique ce soit.

Et même si on est très bon commercial, le problème du fichier client reste entier. Certes, Linkedin est là.

Mais vous réagissez positivement quand vous recevez un email ou inmail non sollicité qui tente de vous vendre une prestation ?

Personnellement, c’est non.

Pourquoi pensez-vous que vos cibles s’intéresseraient à vos communications intrusives alors que vous-même, vous fuyez ce type de communications ?

L’événementiel

Reste un troisième canal important pour se faire connaître, ce sont les événements : conférences, ateliers, meetups…

Mais encore faut-il être invité à prendre la parole comme speaker afin de se faire connaître.

Et pour se faire inviter, il faut avoir fait les preuves de son expertise. On revient donc au point de départ.

Comment se faire connaître ?

La solution c’est le Web, c’est un formidable terrain de jeu pour se créer une visibilité étendue et donner la preuve de son expertise.

Je ne vous apprendrai rien en vous donnant les chiffres vertigineux du Web qui de plus sont en croissance constante.

Je me limiterai donc à une seule statistique :

-> chaque internaute français passe en moyenne 4h38 sur Internet chaque jour.

Être bien positionné sur le Web, c’est un peu comme posséder un magasin dont la vitrine serait géante et placée sur la 5ème avenue à NY (je ne prends pas l’exemple des Champs Elysées à cause des gilets jaunes…). C’est pas mal pour un indép.

Mais encore faut-il réussir à faire entrer du monde dans son magasin.

Et là, la recette c’est l’Inbound Marketing.

En créant des contenus intéressants, vous attirerez nécessairement des cibles potentielles à vous.

De plus, vous prouverez votre expertise. Ce qui est aujourd’hui capital.

Dites à un prospect, je suis “expert de”, il vous répondra “so what”. Prouvez-lui que vous êtes réellement un “expert de” et vous lui donnerez envie de bosser avec vous.

Ca fait toute la différence.

Par où commencer quand on est indépendant ?

Nous venons de souligner que le Web était un formidable terrain de jeu.

Mais c’est aussi un formidable terrain pour la concurrence.

Cette dernière y est exacerbée car de plus en plus de monde veut sa place au soleil et tout ce beau monde est accessible en 3 clics…

La question est donc : comment sortir du lot ?

La réponse passe principalement par 3 composantes essentielles pour votre stratégie Inbound Marketing :

  1. Être super spécifique : il faut opter pour une stratégie de niche
  2. Avoir une proposition de valeur ultra performante

Disposer d’un Persona cible ultra bien défini

Prenons un exemple

Imaginons que notre spécialité soit le “référencement naturel (SEO) pour les cabinets d’expertise comptable”.

Demandons-nous :

  • Quelle va être notre proposition de valeur ?
  • Quelle va être notre Persona ?
  • Quelle va être notre niche ?

La proposition de valeur

La première formulation qui vient naturellement à l’esprit est : “Je suis un expert SEO”.

Mais avec cette formule, nous sommes face à une concurrence qui se chiffre à 118 000 000 résultats.

On voit de plus que les premiers résultats sont trustés par la publicité. Donc à moins d’avoir un gros budget Google Ads, les chances d’être visible sont quasi nulles.

Difficile d’émerger dans ces conditions… Nous sommes très, très loin de notre vitrine rêvée.

Affinons donc notre proposition de valeur.

Je propose : “Expert SEO au service des cabinets comptables”.

C’est mieux puisque nous n’en sommes plus qu’à 205 000 résultats. Mais cette formulation pose un problème majeur.

Vous devinez lequel ?

Elle est trop autocentrée. “Expert SEO” ne représente pas un réel bénéfice pour la cible visée qui peut ne pas savoir ce qu’est le SEO ou ne pas juger cette technique très utile.

Affinons encore et intéressons-nous à la formulation suivante : “Expert comptable : référencez votre site Web”. On porte ici un bénéfice : “référencez votre site Web”.

Mais ce dernier ne fera mouche qu’auprès des cabinets comptables qui sont convaincus qu’il est important de bien référencer son site Web.

Pas évident que cela nous permette de bien gagner notre vie.

Et nous pouvons voir également que la concurrence est assez élevée sur cette expression.

Affinons encore et intéressons-nous à “Gagner facilement des clients quand on est expert comptable”.

Nous touchons là à quelque chose d’intéressant.

Le bénéfice client est incontestable. Aucun cabinet comptable ne vous dira qu’il ne souhaite pas gagner de nouveaux clients.

La concurrence semble relativement limitée.

Et l’on voit que des recherches associées à cette expression sont effectuées sur Google.

Ces recherches constituent autant d’opportunités de prise de parole pour se rendre visible.

Nous pouvons donc retenir cette formulation.

Intéressons-nous à présent à notre Persona

Le travail du Persona permet de définir sa cible avec précision.

S’agit-il d’un :

  • d’un Expert comptable,
  • d’un Comptable et dans ce cas, il sera prescripteur,
  • d’un indépendant,
  • d’un petit cabinet ou au contraire d’un grand cabinet,
  • d’un webmaster ou d’un responsable digital au sein d’un grand cabinet, et si c’est le cas, nous pouvons opter pour un langage plus technique
  • de géolocalisation qui concerne toute la France ou au contraire qu’une région ou une ville.

Alors bien évidemment, il ne faut pas s’arrêter aux seuls critères démographiques tels que l’âge, le sexe, ou la profession par exemple.

Ce qui est capital lors de la définition de son Persona c’est d’arriver à identifier quel est le “point de douleur” qui va pousser nos cibles à s’intéresser à nous.

Ce point de douleur doit être D.U.R.E.

“D” pour Difficile. Si le point de douleur est facile, notre Persona le solutionnera tout seul.

“U” pour Urgent. S’il n’est pas urgent, il remettra sa décision in vitam aeternam.

“R” pour Reconnu. Si notre Persona n’est pas conscient de son point de douleur, il va falloir l’évangéliser. Cela prend du temps et des efforts.

“E” pour Etendu. Si le point de douleur ne concerne que quelques personnes, notre marché cible ne sera pas suffisamment étendu et nous n’attendrons pas nos objectifs ambitieux.
Revenons à notre proposition de valeur et affinons la avec notre Persona qui sont des experts comptables sur Nantes, car nous assurons des prestations essentiellement dans cette ville.

Revenons à notre proposition de valeur et affinons la avec notre Persona qui sont des experts comptables sur Nantes, car nous assurons des prestations essentiellement dans cette ville.

Notre proposition de valeur finale pourrait être alors :

Expert Comptable Nantais : Attirer Facilement Vos Futurs Clients sur le Web

Nous voyons ici qu’il n’y a pas d’ambiguité sur le cible visée. L’expert comptable Nantais sait qu’on s’adresse spécifiquement à lui, il n’a pas de doute.

Et pour le coup, nous nous extrayons du gros de la concurrence.
La seconde partie de notre proposition de valeur ,“Attirer Facilement Vos Futurs Clients sur le Web” porte bien le bénéfice client. A priori, les experts comptables cherchent tous des clients.

Et le point de douleur est bien D.U.R.E car il n’est pas facile pour un expert comptable d’utiliser le Web pour attirer des nouveaux clients. Trouver des nouveaux clients, c’est souvent urgent, c’est reconnu et c’est largement partagé par tous.

A partir du triptyque “proposition de valeur + niche + Persona”, il est possible de déployer toute sa stratégie Web :

  • Un Site Web qui convertisse
  • Unes stratégie de Inbound Marketing & Content Marketing
  • Une stratégie médias sociaux performante
  • Une stratégie d’influence efficace

Qu’est-ce que l’on peut gagner grâce à l’Inbound Marketing ?

Je ne vais pas vous raconter des sornettes, le Marketing Digital et ses différentes disciplines dont l’Inbound Marketing sont des activités très exigeantes qui demandent beaucoup d’efforts notamment au démarrage.

Seuls ceux qui sont prêts à fournir ces efforts réussiront.

Mais à la clé, ce qui est à gagner c’est essentiellement :

  • Une audience fidèle. Vous pouvez construire votre propre communauté autour de vos expertises et vous rendre ainsi visible et désirable !
  • Un réseau étendu qui se régénère. L’objectif n’est pas de “rester derrière son ordinateur” mais bien de créer des relations dans la vraie vie.

    En produisant des contenus qui intéressent, vous donnerez envie à des prospects potentiels de vous rencontrer, mais aussi à des organisateurs de conférence de vous faire participer, à des influenceurs de vous interviewer, à des écoles de vous faire intervenir, etc..

    Et tout cela fait bien évidemment “boule de neige”.
  • Mais aussi une agilité dans l’adaptation de ses compétences aux évolutions du marché : produire des contenus demande de faire de la veille. Il est donc plus facile d’anticiper les tendances.

    Mais cela peut être également un excellent moyen de tester des nouveautés auprès de sa cible. Si je reprends l’exemple de notre expert SEO pour les cabinets comptables, nous pouvons imaginer que notre expert souhaite lancer une offre autour des Google Ads par exemple.

    Il peut alors publier quelques contenus autour de cette problématique et voir si sa communauté online réagit favorablement tout simplement en regardant les statistiques de consultation de ses contenus et l’engagement créé (partages, likes, commentaires).

    Si ces statistiques sont favorables, cela peut vouloir dire que l’audience est intéressée et qu’une offre commerciale n’est pas déconnante.
  • Une démarche commerciale sans faire de “commercial” : c’est toute la beauté du truc. En faisant connaître ses expertises sur le Web et surtout en aidant son audience à résoudre leurs problèmes en fournissant des contenus pédagogiques on capte des leads entrants qui vont naturellement s’intéresser à nos offres.

    Attention toutefois, cela ne vous dédouanera pas de la partie “purement commerciale”. Vos leads ne se transformeront pas en clients tout seul.

Combien de temps faut il consacrer, comment s’organiser ?

Comme je viens de le mentionner, le marketing est un discipline exigeante qui demande beaucoup d’efforts. Mais on peut considérer qu’au fil du temps les “efforts” s’additionnent les uns aux autres. On construit donc dans le temps

Il faut donc “processer” un maximum ses actions et savoir s’organiser.Concernant la force inertielle du marketing, on peut imaginer une roue que l’on cherche à faire tourner. Au démarrage l’effort à produire est important. Mais plus la roue prend de vitesse et moins l’effort pour accélérer est grand.

C’est exactement pareil avec le marketing digital. Les débuts sont douloureux, la suite beaucoup plus simple.

Si nous prenons l’exemple du “Content Marketing Flywhell”, nous pouvons voir les différentes étapes nécessaires avant d’obtenir les premiers résultats. Mais une fois la “roue” actionnée, il suffit d’optimiser les points qui ont besoin de l’être et de tester des nouveautés.Concernant l’organisation, il y a beaucoup de méthodologies applicables qu’il serait trop long de détailler ici.

Les grandes idées à retenir sont :

  1. Qu’il faut être agile mais que cette agilité ne doit pas se transformer en dispersion. Il faut éviter l’écueil d’être toujours en “réaction”. Il faut planifier ses actions, les réaliser, contrôler les résultats et enfin réagir par rapport à ces derniers. S’ils sont bons on poursuit, s’ils ne le sont pas bons on corrige. Par exemple, vous vous demandez s’il vaut mieux passer plus de temps sur Facebook, Linkedin ou Twitter pour faire la promotion de vos contenus. Testez les 3 réseaux sur 3 mois par exemple et concentrez-vous sur celui qui semble produire les meilleurs résultats.
  2. Il faut se fixer quelques grands objectifs à accomplir sur des périodes relativement courtes. Personnellement, j’utilise la méthode OKR (“O” pour objectifs et “KR” pour résultats clés).

    Avec cette méthode, je me fixe 2 ou 3 objectifs prioritaires chaque trimestre que je “découpe” en résultats clés qui eux mêmes peuvent être tronçonnés en actions ou Todos.

    Par exemple :
    1. Objectif : créer une nouvelle formation sur l’Inbound Marketing pour les indépendants
    2. KR 1 : mettre en ligne la présentation de l’offre
    3. KR2 : commercialiser l’offre
    4. KR3 : créer le support de formation

      Chaque KR donne lieu à des Todos qui remplissent mon agenda
  3. Votre agenda doit être “timeboxé” avec 2 ou 3 tâches par jour très clairement définies, des réunions courtes, une vraie pause, des périodes arrêtées pour consulter ses emails et se connecter sur les médias sociaux (par exemple, tous les jours à 11h et 17h, ne commencez jamais votre journée par vos emails et encore moins par les médias sociaux…).
  4. N’hésitez pas à sous-traiter, des plateformes du type Upwork, 99 Designs, Fiverr… permettent de s’entourer d’autres freelances compétents dans leur domaine. Vous pouvez même trouver des assistants “virtuels”.

Adoptez la règle des 20/80 qui veut que 20% de vos activités vous rapportent 80% de vos résultats. Il faut donc être en mesure de détecter les activités les plus “rentables” pour se concentrer sur ces dernières et laisser tomber le reste.

Y a-t-il des moyens pour être productif ?

Pour être plus productif, trois axes sont à exploiter :

  1. Comme je viens de le dire, il ne faut pas hésiter à sous-traiter. La rédaction, la recherche documentaire, la création graphique, la vidéo, le community management… sont autant d’activités que vous pouvez déléguer.
  2. Il est également intéressant d’échanger avec ses pairs. Cela n’est pas directement lié à la productivité, mais il est toujours intéressant de savoir comment les autres s’organisent, quelles méthodes ou outils ils utilisent. On progresse plus vite ensemble que tout seul.

Il faut également penser à capitaliser sur ses contenus. C’est long de produire des contenus, il faut donc les exploiter au mieux.

Le graphique suivant montre qu’il est possible en partant d’un simple guide de créer des articles de blog, du snacking contents pour alimenter les médias sociaux, un webinar, pourquoi pas un podcast, en faire des exemplaires “print”, alimenter sa newsletter…

Il en va bien évidemment de même pour tous les types de contenus. Un Webinar peut être lui aussi ré-exploité en articles de blog, vidéos, podcasts…

Quels sont les meilleurs trucs et astuces ?

Il n’y a pas de trucs et astuces. Je n’aime d’ailleurs pas les trucs et astuces car ils donnent l’impression qu’il y a des baguettes magiques à la portée de tous, alors qu’il n’y en a bien évidemment pas.

Encore une fois, c’est celui qui qui fournit le plus d’effort qui gagne la compétition. Il n’y a pas de miracle.

La rigueur, la constance, la persévérance, l’agilité, la curiosité, l’apprentissage permanents sont les clés du succès sur le Web.

Maintenant, pour répondre tout de même à la question, je mentionnerai de préférence les quelques points suivants qui me semblent parfois sous-exploités :

  1. Le Social Proof qui consiste à faire témoigner les clients satisfaits. C’est bien évidemment important pour les marques installées mais ça l’est encore plus pour les indépendants qui ont besoin de donner des preuves de la qualité de leurs prestations.
  2. Les stratégies d’influence. Vous pouvez identifier tous les sources d’influence dans votre domaine d’activité et tenter de vous y insinuer. Par exemple, un blogueur à pignon sur rue dans votre domaine, proposez lui d’écrire un article en tant qu’invité sur son blog.
  3. Intéressez-vous à la vidéo si ce n’est déjà fait. C’est une solution relativement accessible pour produire du contenu et ça peut rapporter très gros en termes d’audience.
  4. Dans le même ordre d’idée, vous pouvez vous lancer dans la production de podcasts. C’est incontestablement un format à la mode qui n’arrête pas de monter. Une fois enregistré, vous pouvez réaliser ou faire réaliser la transcription et la publier sur votre blog en tant qu’article.

Cet article est une clé d’entrée pour comprendre l’importance et la nécessité de pratiquer l’Inbound Marketing lorsqu’on est indépendant. Mais il y a beaucoup trop de choses à dire pour traiter ce sujet sur un seul article.

J’ai donc décidé de réaliser une formation gratuite par email à laquelle je vous invite à vous abonner si vous êtes intéressé.e par le sujet. Je produirais le contenu uniquement si j’ai suffisamment d’inscription. N’hésitez pas à vous abonnez en cliquant ici

Formation Inbound Marketing pour les Indépendants
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