Lily, comme beaucoup d’entre nous, est accro au web.

Elle passe son temps sur Instagram, TikTok et des dizaines d’autres applications qu’elle utilise gratuitement. Pourtant, elle sait que rien n’est gratuit dans la vie et qu’il y a forcément un prix à payer.

Elle n’a d’ailleurs qu’une vague idée de l’utilisation de ses données personnelles. Cependant, elle n’ignore pas qu’elles sont largement exploitées à des fins publicitaires et qu’elles font la fortune d’une poignée d’entreprises.

Lily s’autorise quelques achats sur Vinted, l’une de ses applications préférées du moment.

Vinted

Par chance, elle ne s’est jamais fait pirater son compte bancaire contrairement à quelques-unes de ses copines, mais elle sait que le danger est réel. Elle aime aussi surfer sur Internet, même si se frayer un chemin dans la jungle des publicités qui tentent de la séduire sans aucune subtilité l’agace profondément.

Elle a la désagréable impression d’être épiée et suivie à la trace lorsqu’elle navigue sur un site de marque, d’e-commerce ou lorsqu’elle réserve des billets de train.

Elle utilise aussi le web pour s’informer. Tout en ayant conscience que les fake news posent de réels problèmes de désinformation, elle ne se sent pas véritablement concernée par ces dernières et estime avoir suffisamment de discernement pour se faire sa propre opinion.

Néanmoins, elle déteste par-dessus tout que les contenus proposés par les médias sociaux soient dictés par des algorithmes qui appauvrissent la diversité des informations. Elle a l’impression d’être enfermée et catégorisée.

Plus grave encore, elle se demande si l’État n’aurait pas collecté certaines données la concernant et qu’insidieusement un régime de surveillance généralisé serait en train de se mettre en place. Peut-être qu’un jour Lily se verra attribuer une notation citoyenne comme dans la série Black Mirror dont elle est fan !

Black Mirror

Depuis peu, elle a tout de même entendu dire, via un ami développeur blockchain, qu’un nouveau web était possible. Elle avoue d’ailleurs ne pas comprendre grand-chose à ce qu’il raconte, mais est tout de même sensible à la promesse de cette nouvelle version du web qui serait plus libre, plus sécurisé, moins centralisé.

Ce qui devrait résoudre beaucoup de ses frustrations !

Aux dires de son ami, ce serait pour elle la garantie de surfer de manière plus sûre, tout en conservant un meilleur contrôle de ses données personnelles. Lily pourrait y vendre ses créations de bijoux virtuels dont elle est très fière.

Cryptopunks

Elle pourrait également participer activement à des communautés qui œuvrent pour des actions correspondant à ses valeurs tout en ayant un droit de décision réel sur les choix stratégiques qui y sont pris. Elle enverrait ou recevrait de l’argent dans le monde entier de manière plus simple et surtout plus sûre, pour une fraction du coût actuel.

Le problème est qu’elle ne saisit rien à cette fameuse nouvelle itération du web !

Les quelques happy fews qu’elle connaît dans cette mouvance, comme son ami développeur, l’énervent royalement avec leur jargon censé faire d’eux des experts émérites.

Ils n’ont que Métavers, NFT, blockchain à la bouche, sans parler des «wagmi, dyor, bear market, bullrun» pour n’en citer que quelques-uns. Lorsqu’elle leur demande de quoi il s’agit, ils sont incapables de donner une définition simple de ce nouveau web.

Ils parlent de « Web3 » mais cela n’éclaire pas véritablement sa lanterne.

Elle est donc sceptique. Est-ce vraiment fait pour elle ?

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La Vague Web3
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