Je ne suis pas loin de penser que ceux qui savent écrire détiennent un “super pouvoir”.
La création de contenu, quelle que soit sa forme, emprunte quasi systématiquement l’écrit.
Créer du contenu, c’est savoir manier la persuasion, c’est savoir convaincre.
Ça marche pour tout :
- Un discours
- Une séquence d’email marketing ou d’email OutReach
- Un script vidéo
- Un article de blog
- Une page de vente
- Un Post sur les médias sociaux
Or beaucoup de personnes pensent ne pas être en mesure de créer du contenu.
C’est faux.
Dans cet article, je vous montre comment vous lancer.
Je vous donne des clés pour activer ce super pouvoir.
C’est une méthode, elle est simple, elle est accessible à tous.
Voyons pourquoi 👇
Créez des Contenus Actionnables, pas de la littérature
Comment démarrer votre processus rédactionnel ?
Ne faites pas de plan, couchez vos idées comme elles viennent
Abusez des titres et sous-titres
Utilisez chaque fois que nécessaire les listes à puces ou listes numérotées
Gagnez en productivité lors de vos travaux rédactionnels
Apprenez les meilleures techniques du copywriting
La Checklist du Parfait Rédacteur
Créez des Contenus Actionnables, pas de la littérature
Lorsqu’il s’agit de produire des contenus, nous avons souvent en France le “syndrome de l’imposteur”.
Il faudrait avoir la plume d’Émile Zola ou de Saint-Exupéry.
C’est totalement faux.
Le contenu marketing n’est pas de la littérature.
Votre audience ne vous jugera pas sur la qualité de votre plume.
Certains puristes vont hurler aux loups. Laissez-les faire.
Notre but est d’intéresser notre lecteur et de l’aider à comprendre et à agir.
Il n’y a pas dix mille méthodes pour y arriver.
Il n’y en a qu’une : créer des contenus actionnables.
Qu’est-ce qu’un contenu actionnable ?
C’est un contenu qui impacte réellement votre audience.
Comment savoir si votre contenu va impacter votre audience ?
Demandez-vous s’il :
- permet d’apprendre quelque chose ?
- peut servir à réellement solutionner tel ou tel problème ?
Vous n’avez pas besoin d’écrire quelque chose d’exceptionnel.
Il vous suffit de prendre la parole sur un sujet que vous maîtrisez parfaitement.
Vous devez avoir une expérience établie, certaine, éprouvée sur la thématique sur laquelle vous prenez la parole.
Pourquoi ?
Parce qu’en partageant votre expertise, vous aiderez d’autres personnes à accomplir leurs tâches.
Votre job consiste majoritairement à solutionner des “problèmes”.
Vous êtes au marketing, vous devez réussir à augmenter le taux d’ouverture et de clics de vos emails par exemple.
Vous êtes commercial, vous devez closer plus d’affaires dans des temps toujours plus courts.
Nécessairement, vous allez chercher des solutions pour y arriver.
Si vous y arrivez, expliquez simplement comment vous avez fait.
Il est fort probable que d’autres personnes, évoluant dans le même secteur que le vôtre, aient à peu près les mêmes problèmes ou enjeux que les vôtres.
Elles seront donc très intéressées par vos solutions.
La première règle pour créer des contenus qui auront un impact sur votre audience est de documenter ce que vous savez bien faire.
N’ayez pas peur d’être spécifique. Vous pouvez prendre la parole sur des sujets très pointus. Votre audience ne sera pas nécessairement importante, mais elle sera ultra qualifiée.
Évitez de prendre la parole sur des sujets que vous ne maîtrisez pas parfaitement. Vous aurez toutes les chances de les survoler.
Vous n’apporterez rien de plus que ce qui existe déjà sur le Web.
Ce n’est que pure perte de temps…
Investiguez les domaines ou les pratiques pour lesquels vous avez de très bons résultats.
Décrivez vos recettes.
Mettez une pincée de copywriting et de storytelling.
Vous obtiendrez un “killer content”.
Par exemple : au commencement de la crise du Covid 19 le télétravail s’est imposé de force.
J’ai une expérience de plusieurs années en télétravail.
Je me suis dit qu’il serait sympa de la partager.
J’ai rédigé : “Remote Work : 29 conseils simples pour dompter le télétravail [& combattre le Covid-19 🦠]”.
Qu’est-ce que j’ai fait ?
J’ai compilé et expliqué mes pratiques.
Rien de plus.
Résultat : plusieurs milliers de visites en quelques jours et des centaines de partages sur LinkedIn, Twitter, Facebook…

1ᵉʳ conseil : ne prenez la parole que sur vos expertises éprouvées, et documentez vos réalisations.
Vos plus belles réalisations doivent guider votre processus de création éditoriale.
Elles doivent bien évidemment être en lien avec vos objectifs business.
Prendre la parole sur un domaine que l’on ne maîtrise que moyennement est l’assurance de créer un contenu moyen.
2ᵉ conseil : expérimentez avant de créer des contenus
Vous souhaitez prendre la parole sur un domaine que vous ne maîtrisez pas encore parfaitement ?
Avant de vous lancer, expérimentez et apprenez ce qui fonctionne, et ce qui ne fonctionne pas.
Puis documentez votre travail.
Enfin, créez votre contenu.
En documentant votre travail, vous gagnerez un temps considérable durant la production de vos contenus, et surtout ces derniers seront “actionnables”, et donc utiles pour votre audience.
3ᵉ conseil : partez de ces quelques points d’ancrage pour démarrer :
- Le tuto : quel problème résolvez-vous. C’est typiquement cet article qui répond à la problématique : comment se lancer dans la création de contenu quand on pense que c’est inaccessible ?
- Comment avez-vous aidé tel ou tel client à résoudre tel ou tel problème ? Décrivez simplement votre travail.
- Quelles sont vos méthodes de productivité ou comment arrivez-vous à atteindre tel ou tel résultat ?
- Décrivez votre job, votre quotidien (ex : c’est quoi un copywriter ?)
- Détaillez votre vision (ex : quel est l’avenir du Content Marketing ?)
Comment démarrer votre processus rédactionnel ?
Avant d’écrire, il faut trouver une idée.
2 méthodes que je m’applique :
- L’instinct
- La data
L’instinct
Parmi les sujets que je maîtrise, certaines idées émergent spontanément.
C’est l’instinct qui parle. Je suis sous la douche et je me dis : tiens pourquoi ne pas faire pas un article sur “comment rédiger du contenu Web pour les nuls”.
J’inscris mes idées dans mon calendrier éditorial, dans un onglet spécifiquement dédié aux “idées à classer”.
Je laisse reposer quelques jours, voire quelques semaines.
Puis, je challenge mon idée :
- Est-ce que j’ai une réelle expertise qui me permet de la traiter efficacement en apportant une valeur ajoutée ?
- Est-ce qu’elle est utile à mon audience ?
- Puis-je la raccorder à l’une de mes offres ?
4ᵉ conseil : se fier à son instinct, c’est faire appel à son expérience
La data
Je valide définitivement l’idée en m’appuyant sur quelques datas que je collecte sur le Web.
Je teste l’idée sur Google.
En utilisant la requête “comment écrire” dans la barre de recherche de Google, ce dernier nous propose des suggestions.
Ces suggestions sont basées sur les requêtes les plus fréquentes effectuées dans la vraie vie par de vrais Internautes, et potentiellement par vos cibles.


Il est également intéressant d’effectuer ce travail de recherche sur YouTube.

Google images est également une alternative intéressante :

Bien évidemment, vous pouvez automatiser ces recherches en utilisant un outil tel que Semrush.
La data doit répondre à deux questions cruciales :
- Est-ce qu’il existe des recherches autour de la problématique sur laquelle vous souhaitez prendre la parole ? Dans le cas contraire, il y a de fortes chances que votre contenu n’attire pas suffisamment de monde.
- Quelle est l’intention de recherche de l’audience ?
- Comment l’audience exprime-t-elle la problématique ?
Par exemple, j’avais choisi initialement d’intituler cet article “Comment Créer des Contenus Marketing qui Cartonnent même quand on Pense être nul à l’écrit ?”.
En effectuant des recherches sur les mots-clés, je me suis aperçu que “création de contenu” était beaucoup plus utilisée.


J’ai donc opté pour le titre : “Création de Contenu : Le Guide Ultime pour les Nuls [25 Conseils Concrets + Checklist]“.
5ᵉ conseil : validez votre instinct avec une bonne dose de datas 😏
Hiérarchisez vos idées
En adoptant ce processus simple d’idéation, plusieurs idées de contenu vont émerger.
Plus vous pratiquez et plus elles émergeront facilement.
Il va falloir à présent les hiérarchiser, et se donner des priorités.
Pour savoir si une idée est vraiment bonne, demandez-vous si elle répond réellement à un point de douleur identifié chez vos Persona.
Si le point de douleur est vif, votre contenu a toutes les chances d’être utile.
C’est le cas de l’exemple de mon contenu sur le “Remote Work”. ☝️
C’est une problématique qui est devenue du jour au lendemain cruciale.
Avec le Covid, beaucoup de personnes se sont dit “mince comme je vais faire pour bosser efficacement de chez moi ?”.
Cet article leur a apporté des réponses concrètes, il a été apprécié (+ de 580 partages).
6ᵉ conseil : faites reposer l’idéation de contenu sur les points de douleur de vos Persona.
Ne partez pas de vos offres pour créer des contenus.
Partez des besoins de votre audience.
Les contenus qui répondent à des points de douleur importants seront prioritaires.
C’est la raison pour laquelle vous devez faire reposer votre stratégie de Content Marketing sur vos Persona.
Si vos Persona ne sont pas bien définis, votre stratégie sera floue, vous perdrez en efficacité.
7ᵉ conseil : 👉 définissez ou redéfinissez vos Persona Marketing 👈 (vous pouvez vous offrir le Méga eBook qui donne toutes les clés pour y arriver
Créez un calendrier éditorial
C’est une règle que je m’applique désormais systématiquement.
La maintenance d’un calendrier éditorial est cruciale.
Je l’ai appris à mes dépens.
Quand j’ai commencé à bloguer il y a de nombreuses années pour le compte de mon ex-agence, tout était “dans ma tête”.
Ce qui signifie :
- Aucune vision globale de ma roadmap éditoriale
- Perte de certaines idées de contenus à créer
- Pas de hiérarchisation possible dans les idées de contenus
- Une moins bonne vision du public cible
Aujourd’hui, pour le blog Captain Marketing, je m’impose de maintenir un calendrier éditorial.
Je suis pourtant tout seul !
Imaginez à présent que mon processus rédactionnel fasse intervenir plusieurs personnes : rédacteurs, correcteurs, référenceurs, illustrateurs, community manager…
Ce qui est la norme.
La planification des contenus permet d’aligner les équipes autour d’un calendrier partagé.
Chaque personne impliquée dispose ainsi d’une vision exhaustive des contenus créés, en cours de création ou à créer.
Un agenda éditorial ne se limite pas uniquement à une liste de contenus classés par dates de production et de publication. Il doit permettre de “mapper” (cartographier) les contenus en fonction des Persona ciblés, de leur parcours de décision et des différents canaux de distribution utilisés.
À minima, il doit présenter :
- la liste des contenus prioritaires à publier en fonction de la stratégie définie. Il peut s’agir de contenus existants à réécrire ou à optimiser et ceux qui doivent être produits ;
- le nom des différents rédacteurs et éditeurs qui sont chargés d’écrire les contenus et/ou de les valider ;
- les dates de production et de publication ;
- le workflow de production, validation et distribution si nécessaire, et la possibilité d’identifier à quel stade le contenu se trouve ;
- les canaux de distribution. Il convient ici d’indiquer à la fois le format que prendra le contenu ainsi que le canal par lequel il sera prioritairement distribué ;
- les titres, mots-clés et méta-description dans la mesure où ces éléments sont importants pour le référencement naturel ;
- le call-to-action qui sera proposé sur le contenu (abonnement à une newsletter, téléchargement d’un eBook, d’un bon de promotion, inscription à un événement, etc.) ;
- les principales statistiques générées par les contenus sur une période définie après leur publication (les statistiques feront également l’objet de tableaux de bord spécifiques).
Il peut également être intéressant de prévoir un espace dédié aux nouvelles idées ou à des contenus qui doivent être rédigés en urgence, dictés notamment par des actualités non anticipées.
Un calendrier éditorial est avant tout un outil collaboratif et managérial. Il faut donc trouver un bon équilibre entre les informations qui doivent y figurer et sa simplicité d’usage.
Dans tous les cas, qu’il s’agisse d’un simple tableur ou d’un logiciel sophistiqué, ce doit être l’outil le plus utilisé dans le processus de création des contenus.
J’utilise quant à moi un calendrier avec 4 onglets :
- Idées à classer
- À créer
- Publiés
- Persona
J’ai créé ce calendrier sur Airtable. Une solution telle que Notion peut également parfaitement faire l’affaire.

8ᵉ conseil : créer un calendrier éditorial, et mettez-le à jour au moins une fois par trimestre.
Ne faites pas de plan, couchez vos idées comme elles viennent
Un plan c’est un peu scolaire, et c’est surtout compliqué.
Démarrez par votre titre. Il représente l’idée principale.
Vous y reviendrez plus tard pour l’affiner.
Couchez ensuite par écrit toutes les idées qui vous viennent en tête.
Accompagnez-les d’une courte phrase pour décrire l’angle que vous souhaitez aborder.
Laissez reposer.
Laissez reposer.
Laissez reposer.
Revenez sur votre document, et relisez-vous.
Complétez-le si besoin par de nouvelles idées.
Retirez celles qui vous semblent finalement peu pertinentes.
Agencez-les pour qu’il y ait une logique dans le déroulé.
C’est comme un puzzle. Cette étape est importante. Elle donne de la consistance à votre contenu.
L’ossature de votre article est faite.
9ᵉ conseil : couchez vos idées comme elles viennent. Laissez reposer, puis créez la structure de votre contenu.
Sourcez vos contenus
J’effectue toujours des recherches autour :
- Du sujet principal de mon article
- Des différents angles que je souhaite aborder
Les différentes ressources que je peux collecter me permettent :
- D’approfondir mes connaissances sur certains points
- De comprendre quel a été le traitement éditorial des articles sourcés : cibles, objectifs, points de douleur traités
Bien évidemment, le but de jeu est de produire un contenu qui soit meilleur que ceux déjà existants sur le sujet.
10ᵉ conseil : partez à la recherche de ressources qui vous aideront dans la rédaction de votre contenu. Évaluez les contenus concurrents déjà en place pour savoir où vous devez mettre la barre pour faire 10 fois mieux.
Écrivez comme vous parlez
Ça y est nous y sommes, il faut se lancer et rédiger.
J’ai une TRÈS bonne nouvelle.
Vous n’avez pas besoin de bien écrire.
Écrivez comme vous parlez !
À l’école, on nous a appris à formuler de belles phrases ; à faire de l’emphase.
C’était important et efficace à l’époque du print.
C’est totalement inefficace sur le Web.
Relisez vos écrits à voix haute. Si une phrase ne vous semble pas suffisamment fluide, réécrivez-la en la simplifiant.
Vos phrases doivent être courtes, et aller droit au but.
Vous pouvez aussi vous enregistrer et retranscrire votre enregistrement.
Ou tout simplement utiliser la saisie vocale sur Google Docs par exemple.
Je ne suis pas un super fan de cette solution, mais elle fonctionne plutôt bien.
Dans tous les cas, elle vous forcera à composer des phrases simples qui soient parfaitement compréhensibles par Google et par votre audience 😁
Les applications du type Hemingway’s permettent également d’être assisté durant l’écriture de ses contenus.

Malheureusement, je ne connais pas de solution équivalente en français.
Si vous en connaissez une, n’hésitez pas à me l’indiquer dans les commentaires de cet article 👇.
J’utilise tout de même “SEMRush SEO writing Assistant” qui donne des informations intéressantes sur les points à améliorer.

11ᵉ conseil : écrivez simplement. Retirez tous les mots inutiles. Coupez, coupez et coupez encore !
Faites des paragraphes courts
Plus vos paragraphes sont courts et mieux c’est.
Je préconise d’ailleurs de faire de chacune de vos phrases, un paragraphe.
C’est ainsi super simple à gérer, et vous limiterez automatiquement la longueur de vos paragraphes.
Entre 45 et 70 caractères par ligne est un bon repère. Bien évidemment, n’en faites pas une religion.
D’autant plus que d’autres facteurs viennent amplement contribuer à la lisibilité de votre texte.
12ᵉ conseil : un de vos paragraphes fait plus de 4 ou 5 lignes, coupez-le en plusieurs petits paragraphes.
Abusez des titres et sous-titres
Utilisez beaucoup de titres et de sous-titres.
Ils permettent aux lecteurs de scanner votre contenu facilement et de se rendre rapidement sur les portions de votre texte qui les intéressent.
13ᵉ conseil : utilisez titres et sous-titres pour donner du rythme à vos contenus
Utilisez chaque fois que nécessaire les listes à puces ou listes numérotées
Vous avez une énumération à faire, une succession d’éléments à communiquer ?
Faites-le avec une liste numérotée ou une liste à puces.
Elles sont beaucoup plus digestes que de longs paragraphes.
Comment choisir entre les deux ?
C’est une question d’ordre :
- Une liste ordonnée = liste numérotée
- Une liste non ordonnée = liste à puces
14ᵉ conseil : les listes à puces ou numérotées offrent un ancrage oculaire. Elles permettent de scanner le contenu facilement.
Utilisez la voix active
La voix passive est totalement inefficace sur le Web.
Pour rappel, à la voix active, le sujet fait l’action. À la voix passive, le sujet subit l’action.

15ᵉ conseil : impliquez vos lecteurs dans vos récits grâce à la forme active
Dans l’article “Comment Écrire des Articles de Blog qui Cartonnent ? (Le Guide Complet)”, je donne beaucoup d’autres conseils qui portent notamment sur la mise en forme de vos articles de blog.
16ᵉ conseil : lire l’article “Comment Écrire des Articles de Blog qui Cartonnent ? (Le Guide Complet)” 😁
Entraînez-vous
L’écriture est un “muscle”.
Plus il est entraîné et plus il est performant.
Alors oui au début vous allez galérer. Puis, plus vous écrirez et plus vous trouverez ça facile et amusant.
Le plus compliqué c’est de démarrer.
Vos premiers contenus vous demanderont beaucoup d’efforts.
Vous verrez que les bons réflexes arrivent rapidement, et que les idées émergeront de plus en plus facilement.
N’ayez pas peur du syndrome de l’imposteur.
Si vous maîtrisez votre sujet, il n’y a pas de raison que votre contenu soit mauvais.
Encore une fois, vos lecteurs n’attendent pas de la littérature. Ils veulent comprendre, apprendre et surtout solutionner leur problème.
Si votre contenu les aide à atteindre leur objectif, ils le trouveront nécessairement bon.
17ᵉ conseil : rédigez vos 3 ou 4 premiers contenus avant de dresser un premier bilan. Si c’est vraiment la catastrophe, passez au point suivant 👇
Gagnez en productivité lors de vos travaux rédactionnels
L’écriture de contenu peut être réellement “time consuming”.
Avec une bonne organisation et quelques tips, vous verrez votre productivité exploser.
Voici trois conseils :
18ᵉ conseil : faites du télétravail 👉 écrire dans un environnement bruyant où l’on vous dérange toutes les 5 minutes vous dissuadera d’écrire. Vous n’y arriverez tout bonnement pas. Profitez du fait que le télétravail est à la mode pour vous octroyer des périodes dédiées à vos travaux rédactionnels.
19ᵉ conseil : cherchez vos plages horaires durant lesquelles vous êtes le plus productif et/ou créatif. Il s’agit souvent du matin et du soir.
19ᵉ conseil : protégez-vous de toutes les distractions. Les emails, médias sociaux, notifications ruineront votre concentration. Utilisez des bloqueurs de sites par exemple, et ménagez-vous des plages horaires spécifiques pour vos emails et médias sociaux.
20ᵉ conseil : si possible ne dépassez pas 2 heures d’écriture par jour.
Dans l’article suivant : Remote Work : 29 conseils simples pour dompter le télétravail [& combattre le Covid-19 🦠], vous trouverez quelques astuces pour augmenter votre productivité. Certaines sont parfaitement applicables à la rédaction de contenu.
Collaborez avec un rédacteur
Si malgré les conseils prodigués dans cet article vous avez toujours du mal à produire vos contenus, vous pouvez alors faire appel à un rédacteur.
Dans ce cas, trouvez-en un qui possède une vraie expertise dans votre domaine.
Vous pouvez lancer des recherches sur des plateformes de freelances :

Si vous êtes dans un secteur réellement pointu ou de niche, il y a peu de chance que vous trouviez la perle rare.
Interrogez votre réseau sur LinkedIn.
Cherchez des blogueurs qui s’expriment sur vos sujets.
Si c’est le cas, demandez-leur s’ils seraient partants pour rédiger pour vous.
Bref, passez du temps pour décrocher la perle rare.
Ne vous découragez pas, vous ne la trouverez pas facilement.
Vous avez ensuite deux manières de collaborer :
- soit vous écrivez votre article, et votre rédacteur le “rewrite”
- soit vous lui demandez de vous interroger, et il rédige l’article sur la base de l’interview
21ᵉ conseil : en cas de nécessité extrême, entourez-vous, mais la “matière première” doit venir de vous, de votre expertise
Investissez dans votre titre
Votre titre est capital.
Tout commence par un titre performant.
Ce dernier va généralement conditionner la réussite de votre article.
Ne le négligez pas !
Trois astuces vous permettront de rédiger des titres performants :
1. Soyez super spécifique.
Par exemple, “Les meilleurs moyens de gagner du temps” est moins efficace que “Gagnez 2 heures par jour en hackant votre productivité avec 7 astuces”.
2. Utilisez des chiffres.
Par exemple, “Connectez-vous avec les meilleurs Freelances” est moins efficace que “Proposez votre projet à plus de 32 868 super Freelancers et obtenez des réponses percutantes”.
3. Ajoutez une émotion.
Par exemple, “25 outils pour votre SEO” est moins efficace que “25 outils SURPRENANTS pour votre SEO”.
22ᵉ conseil : rédiger plusieurs variantes, laissez reposer et choisissez celle qui vous semble la plus percutante.
Apprenez les meilleures techniques du copywriting
Le copywriting est l’art d’écrire pour inciter ses lecteurs à passer à l’action.
C’est en quelque sorte l’utilisation des mots pour faire vendre.
Il y a une corrélation très étroite entre le storytelling et le copywriting.
Le storytelling est l’art de raconter des histoires. Le copywriting est l’art de persuader avec des mots.
Finalement, ces deux notions sont quasiment indissociables.
Toutefois, le storytelling peut poursuivre un but plus large que “le passage à l’acte” proprement dit.
Alors que le copywriting vise quant à lui essentiellement à faire en sorte que le lecteur passe justement à l’action.
Dans l’article : “Copywriting & Storytelling [le Guide Complet]”, je donne plusieurs formules qui fonctionnent super bien.
Je reviendrai sur cette notion fondamentale dans un article complet.
23ᵉ conseil : intéressez-vous au copywriting. Vous découvrirez un domaine super intéressant applicable à beaucoup de vos actions marketing: email, publications sur les médias sociaux, pages de vente, articles de blog, vidéos…
Assurez une promo de malade
Vous avez passé 10 heures à écrire un contenu ?
Passez-en au moins 20 à en faire la promo.
Bien évidemment les “canaux traditionnels” doivent être activés :
- SEO
- Ads
- Médias Sociaux
- Newsletter
- Email marketing
- RP
Ne négligez pas la réutilisation de vos contenus.
Un article long de ce type peut avec quelques efforts devenir :
- Des snacking contents
- Un webinar
- Une vidéo
- Un podcast
- Une checklist
- Une infographie
Bien évidemment, toutes ces adaptations feront l’objet de leur propre promotion.
24ᵉ conseil : bref vous l’aurez compris, n’hésitez pas à tirer profit de votre contenu en lui donnant de multiples vies
25ᵉ conseil : utilisez cette checklist pour bien démarrer 👇
La Checklist du Parfait Rédacteur
❑ Connaître ses Persona sur le bout de doigts
❑ Trouver une idée de contenu qui corresponde :
❑ à une expertise réellement maîtrisée
❑ à un vrai besoin identifié chez le Persona ciblé
❑ Documenter un savoir-faire maîtrisé et avéré
❑ Expérimenter les sujets qui ne sont pas parfaitement maîtrisés avant de prendre la parole
❑ Choisir un format : tuto, étude de cas, vision personnelle, étude chiffrée…
❑ Valider ses idées spontanées avec la data
❑ Inscrire ses idées dans un calendrier éditorial
❑ Laissez reposer
❑ Créer la structure de votre contenu en listant les grandes idées que vous souhaitez aborder
❑ Laissez reposer
❑ Trouver des ressources tierces qui permettent de compléter ses connaissances
❑ Évaluer les contenus concurrents déjà en place pour savoir où mettre la barre et faire 10x mieux
❑ Écrire aussi simplement que l’on parle
❑ Coupez, coupez, coupez
❑ Faire des paragraphes courts
❑ Abuser des titres et sous-titres
❑ Utiliser chaque fois que nécessaire les listes à puces ou listes numérotées
❑ Utiliser la voix active
❑ Investir dans le titre (créez en 3 variantes minimum, puis choisissez la meilleure)
❑ Copywriter l’introduction
❑ Ne pas négliger le SEO 👉sélectionner le mot-clé le plus pertinent pour le Persona visé
❑ Assurer une promo de malade (Cf. : la checklist “promotion des contenus”)
❑ Exploiter le contenu sous différents formats
❑ Créer une alerte dans 6 ou 12 mois afin de réviser le contenu et le mettre à jour si nécessaire